Témoignage d’une approche solidaire de la campagne de Pâques en temps de corona

Fin février 20, j’ai envoyé le courriel annuel aux volontaires pour la vente des œufs de Pâques en mars. Que savions-nous à cette époque de la crise corona ?

Toute l’organisation devait encore se mettre en marche, pour qu’à partir du 18 mars la vente de nos 350 sachets de délicieux œufs en chocolat se déroule sans souci. Comme les années précédentes, tous les volontaires étaient prêts à passer à l’action.

Et, tout comme l’année dernière, notre objectif était de vendre 350 sachets chez les travailleurs de Van Hool. Lors de précédentes distributions de tracts, ils nous avaient déjà interpellés : «quand est-ce que vous viendrez avec les œufs de Pâques ? Et nous avions promis d’ être présents à la mi-mars. Tout aurait donc dû bien se passer. (voir la photo de l’année dernière : vente réussie à l’usine Van Hool)Evidemment c’était sans compter sur la crise corona. La semaine précédant le début de la vente, nous avons eu des nouvelles inquiétantes. Et le samedi 14 mars, nous avons pris la décision de ne pas organiser de vente de sachets d’œufs aux portes de l’usine. En effet, le vendredi, une première série de mesures avait déjà été annoncées pour que la pandémie ne provoque pas de catastrophe nationale.

Et voilà qu’on se retrouvait avec cette énorme pile de boîtes d’œufs.

Il fallait s’y prendre autrement. Trouver d’autres moyens de vendre. Impossible de retourner ces 350 sachets sans tenter de les vendre.

Tout d’abord, j’ai envoyé un e-mail à tous les bénévoles pour leur dire que les ventes à l’entrée n’auraient pas lieu, mais qu’ils devraient essayer de vendre quelques sachets dans leur entourage, à leurs amis et à leur famille. Et cela a admirablement bien fonctionné.

Certains ont même pris plusieurs boîtes pour les vendre autour d’eux. Un de nos parlementaires s’est également mis à la vente d’ œufs.

Nous avons envoyé aussi un e-mail aux contacts que nous avons chez Van Hool. Ainsi nous avons encore vendu quelques sachets.

J’ai bien sûr lancé moi-même, partout où j’allais, un appel à acheter des œufs.… et à mon cours d’espagnol aussi, plusieurs personnes en avaient déjà commandé. Mais, à cause de la crise corona, il n’y avait plus de cours…, et spontanément, ils ont proposé que les œufs soient offerts à d’autres.

C’est donc ce que j’ai fait ce matin. Via Tjhoi, je me suis retrouvé au «Centre d’Accueil Asile et Migration» , où, suite aux mesures corona, la ville de Malines avait repris en main la distribution alimentaire. Cet après-midi, j’ai donc pu leur remettre quatre boîtes, soit quarante sachets qui seront distribués demain aux personnes qui dépendent d’un colis alimentaire. N’est-ce pas formidable que, de cette façon aussi, Cuba atteigne ces personnes ?

Voilà comment, sur les 350 sachets d’œufs, 300 ont déjà trouvé acquéreur.

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