60 ans, après : Cuba reste révolutionnaire !

Il y a soixante ans, le 30 décembre 1958, les révolutionnaires cubains, sous la direction de Che Guevara, donnèrent le coup de grâce à l’armée du dictateur Batista à Santa Clara, en attaquant le ‘tren blindado’, le train blindé des troupes envoyées par Batista. La CIA essaya, in extremis, de récupérer la révolution en installant une junte militaire. Fidel réagit en décrétant la grève générale qui va avorter le plan de la CIA. Batista s’enfuira le 1er janvier 1959, permettant à Cuba de prendre le chemin des réformes économiques, sociales et politiques socialistes. p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Trois ans plus tard, en 1962, Fidel Castro proclama que Cuba avait éradiqué l’analphabétisme. Cette prouesse incroyable du peuple cubain fut le résultat d’une année de lutte intense où environ un million de Cubains furent impliqués.

Du 1er janvier au 22 décembre 1961, 100 000 jeunes se rendirent dans les les campagnes pour apprendre aux gens à lire et à écrire. Ils furent accompagnés de 15 000 ouvriers envoyés à la campagne, 13 000 qui, après leur travail, organisaient des cours dans les usines, et de 15 000 enseignants professionnels qui surveillaient cette opération. Ensemble, ils apprirent à lire et à écrire à 707 212 personnes, augmentant en un an le pourcentage d’alphabétisation à Cuba de 50 % à 96 %.

En annonçant le succès de cette campagne d’alphabétisation d’il y a 57 ans, Fidel Castro dit : « 

Il n’y a pas un moment plus précieux et excitant, aucun moment d’autant de fierté et de gloire comme celui-ci, où quatre siècles et demi d’ignorance ont été vaincus ».

Aussi inspirante que soit cette histoire, elle n’est qu’un des nombreux succès de la révolution cubaine de ces derniers 60 ans.

On pourrait aussi parler du reboissement de 11% vers 30 %, du fait que Cuba est un des rares pays au monde qui répond, de façon anticipée, à plusieurs objectifs du millénaire, comme l’élimination de l’extrême pauvreté .

Nous pourrions parler du développement d’un système d’éducation de niveau mondial, reconnu par les institutions mondiales comme l’UNESCO, du développement de la science médicale avançée, par exemple en créant un vaccin contre le cancer pulmonaire, des brigades de personnels sanitaires vers des zones sinistrées du monde entier, comme ce fut le cas en Afrique Occidentale lors de la crise d’Ebola. Nous pourrions aussi nous référer à la création d’une école pour y former, gratuitement, des médecins venus des régions les plus pauvres du Sud.

Ou nous pourrions faire remarquer comment les festivités autour des 60 ans de la révolution ont lieu dans un contexte de processus démocratique intensif relatif à une nouvelle Constitution. Un débat qui a été mené par presque 9 millions de Cubains, du 13 août à la fin du mois de novembre, au sein de plus de 133 000 réunions. Un débat qui a donné lieu à plus de 760 amendements et une modification de presque 60 % des articles. Fin février, tous les Cubains pourront s’exprimer sur cette nouvelle Constitution, par voie de référendum.

Toutes ces réalisations se sont produites dans une petite île carabéenne, ne possédant pas de grandes ressources de matières primaires et, en plus, étranglée, depuis 1960, par un blocus économique et financier depuis les Etats-Unis. Des sanctions économiques de la plus longue durée sur la scène internationale, avec comme seul objectif de sanctionner le choix de Cuba pour un autre modèle sociétal. Pourquoi ?

La révolution cubaine a changé la vie, non seulement de ses propres citoyens, mais aussi des travailleurs du monde entier. Cuba nous montre une pratique inspirante de socialisme et d’internationalisme. Cuba a réussi, par essais et erreurs, à édifier un projet sociétal où le développement social, intellectuel et culturel de la population est le point central et non le profit. Evidemment, c’est là la véritable force de la révolution cubaine et la menace qu’elle constitue pour l’impérialisme étasunien et les gouvernements réactionnaires du monde. Voilà pourquoi, l’île est critiquée, en grande partie depuis l’Occident. Car les pays du Sud ont un tout autre regard sur Cuba et ses exploits.

Force est de constater que Cuba, étant sous la plus forte pression économique et politique, reste capable de tendre la main de l’amitié et de la solidarité. Les Cubains l’expliquent ainsi : partant de nos valeurs socialistes, nous ne donnons pas ce que nous avons de trop, mais nous partageons ce que nous avons.

En 2019 aussi, les Cubains pourront compter sur nous pour défendre leur souveraineté et leurs propres choix et pour en finir avec le blocus étasunien. Rejoignez-nous et renforcez ainsi la solidarité avec le peuple cubain et sa révolution !

Merci beaucoup Cuba.

Continue à nous inspirer.

Hasta la victoria siempre.

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